Votre maintenance préventive WordPress a expirée. Merci de contacter votre expert web.
CDS_2025_Logo-blason_bleu

Pathologie de l’épaule du tennisman : quand la chirurgie devient nécessaire

La pratique du tennis sollicite intensément l’épaule, notamment lors du service et des frappes au-dessus de la tête. Chez les joueurs réguliers, professionnels comme amateurs, ces mouvements répétés peuvent entraîner des douleurs, des blocages ou des pertes de force.

 

Certaines pathologies de l’épaule du tennisman nécessitent un traitement chirurgical, notamment lorsque les structures profondes sont atteintes.

 

Pourquoi l’épaule est-elle si exposée au tennis ? 

 

Le geste du service en tennis met en jeu plusieurs structures anatomiques :

 

  • Les tendons de la coiffe des rotateurs.
  • La capsule articulaire.
  • Le muscle deltoïde.
  • La tête humérale et l’articulation gléno-humérale.

 

La répétition des gestes, l’intensité des frappes et parfois une mauvaise technique favorisent l’apparition de micro lésions qui peuvent évoluer vers des pathologies chroniques.

 

Quelles sont les pathologies de l’épaule les plus fréquentes chez le tennisman ?

 

Tendinopathie de la coiffe des rotateurs 

 

Elle résulte d’une inflammation des tendons, en particulier du sus-épineux. Elle provoque des douleurs à l’élévation du bras, une perte de puissance et des douleurs nocturnes.

 

Conflit sous-acromial

Irritation des tendons due à un frottement excessif sous l’acromion. Il s’accompagne généralement d’un accrochage douloureux lors de certains gestes.

 

Instabilité gléno-humérale

Elle se manifeste par une sensation de relâchement ou de déplacement de l’épaule liée à une hyperlaxité ou à des micro-luxations. Elle touche souvent les jeunes sportifs.

 

Rupture de la coiffe des rotateurs

Lorsqu’une douleur chronique est négligée, une déchirure tendineuse peut apparaître et nécessiter une réparation chirurgicale. Il s’agit d’une rupture de la coiffe des rotateurs.

 

Quand faut-il envisager une chirurgie de l’épaule chez le tennisman ? 

  • La douleur persiste malgré la kinésithérapie et le repos.
  • Une lésion visible est confirmée par l’imagerie (IRM, arthroscanner).
  • Il existe une perte de force, une instabilité ou une gêne fonctionnelle durable.

 

L’objectif d’une intervention chirurgicale est de restaurer la fonction articulaire, soulager la douleur et permettre la reprise du sport.

 

Quels sont les traitements chirurgicaux possibles ?

 

Le traitement chirurgical dépend de la pathologie et de son stade d’évolution.

 

Parmi les interventions les plus courantes :

 

Arthroscopie de l’épaule

 

Exploration et nettoyage de l’articulation (bourses inflammatoires, tissus cicatriciels).

 

Acromioplastie 

 

Correction d’un conflit sous-acromial en réduisant l’espace de friction.

 

Réparation de la coiffe des rotateurs 

 

Suture des tendons lésés.

 

Stabilisation de l’épaule 

 

Pour les cas d’instabilité, avec renforcement de la capsule et des ligaments.

 

La plupart de ces gestes se font sous arthroscopie avec une récupération plus rapide.

 

Et après l’opération : quelle récupération ? 

 

La rééducation post-opératoire est essentielle à la réussite de l’intervention. Elle comprend une phase d’immobilisation courte, suivie d’exercices passifs, une reprise progressive de la mobilité active ainsi qu’un travail proprioceptif et de renforcement musculaire.

 

La durée de récupération varie selon l’intervention, mais la reprise du tennis se fait généralement entre 3 et 6 mois.

 

L’épaule du tennisman est soumise à rude épreuve. Lorsqu’une douleur persiste ou qu’un traumatisme survient, un bilan orthopédique complet s’impose. Si le traitement conservateur échoue, la chirurgie orthopédique offre des solutions efficaces, avec des techniques mini-invasives, un suivi personnalisé et un retour au sport plus serein.

 

Vous jouez au tennis et vous souffrez d’une douleur persistante à l’épaule ? Prenez rendez-vous avec un chirurgien spécialiste de l’épaule à la Clinique du Sport à Paris pour un diagnostic précis et un plan de traitement adapté.